Dominique (2017)

La Dominique, j’ai bien dit la Dominique. Souvent il y a confusion avec la République Dominicaine.

La Dominique donc est une petite île de 70 000 habitants située entre la Martinique et la Guadeloupe.

Il y a deux aéroports mais on s’y rend en bateau depuis la Guadeloupe ou la Martinique en 2h. Il y a des liaisons régulières hebdomadaires.

Quand on aborde l’île on se rend compte comment elle est petite puisqu’on voit le nord et le sud de l’île depuis le bateau. Mais ce qui surprend c’est avant tout le relief très montagneux et surtout très vert. Cela contraste avec le bleu de la mer.

Une fois arrivé à Roseau la capitale, je récupère la voiture de location. Il s’agit d’un RAV4. On confirme que ce type de véhicule est indispensable pour sillonner l’île car les axes secondaires ne sont pas toujours en bon état.

C’est aussi un baptême pour moi car je conduis pour la première fois à droite 🙂

Tout au long de la route entre Roseau et Portsmouth au nord de l’île, on trouve des ponts brisés, vestiges du passage du cyclone Erika 2 ans auparavant.

Afin de profiter de cette île “nature”, une immersion s’impose. L’occasion de dormir dans un cottage sublime.

Pour y arriver, une route des plus difficiles. Heureusement, le RAV4 permet d’arriver sans encombres là-bas car le sentier est une vraie épreuve. Et puis soudain niché au loin, on aperçoit le toit du cottage. Perdu dans cette forêt.

Une fois le cottage atteint, un délice. On est en communion avec la nature. Une vue sublime, les oiseaux qui chantent… 

Il est temps de découvrir un peu l’île. Et pour cela, une marche en forêt s’impose. La Dominique est truffée de sentiers plus ou moins difficiles en fonction de votre forme physique.

Direction le sentier du Waitukubuli

Une marche en pleine forêt, en pleine nature. Vivifiant.

Après une heure de marche on arrive à Middle ham falls. En général, après cette marche, on s’y arrête pour profiter du bassin. Sauf qu’il pleut des cordes, donc on ne prend pas de risques. Dommage.

Après cette balade en forêt, je poursuis vers d’autres chutes, hautement plus célèbres : Trafalgar Falls.

C’est un spectacle sublime, car on découvre 2 cascades pour le prix d’une.

Ce spectacle naturel est sensationnel et on se dit que cela devait être encore plus beau avant le passage du cyclone Erika en 2015. Les chutes étaient au cœur de la verdure sans les rochers apparents.

Non loin de là, Ti tou gorge. Une cavité naturelle où on peut nager. Il a beaucoup plu et donc impossible d’y aller en toute sécurité même avec un gilet de sauvetage.

La Dominique possède naturellement un atout géologique : la géothermie. Et certains l’exploitent pour un confort, repos et plénitude en pleine nature. Pour cela, des bassins sont aménagés.

Certains bassins sont plus chauds que d’autres, mais tous agréables. Un bon moment de détente.

En dehors de ces bassins, la géologie se manifeste un peu partout.

On raconte aussi que l’île possède 365 rivières, une pour chaque jour de l’année.

La Dominique ce sont aussi les rencontres avec une population très avenante et faisant preuve d’une forte résilience. 

L’occasion aussi de goûter à la bière locale le Kubuli. C’est le nom de l’île donné par les premiers habitants avant l’arrivée de Christophe Colomb.

Marre de conduire? Une balade en bateau le long de l’Indian River.

La nature est étrange, semble sortie tout droit d’un film.

Lors d’une halte, on vous proposera certainement le “dynamite”. Attention, c’est vraiment de la dynamite!! 🙂 N’en prenez qu’un!

En parcourant l’île, on tombe sur des scènes assez drôles et hors du temps pour nous. Des voyageurs à l’arrière des voitures.

Des éboueurs sans les protections qui seraient normales pour nous.

L’élagage permanent pour éviter de bloquer les axes par la chutes d’arbres.

Les abris bus sont une ode à la publicité. Au moins cela égaille le paysage.

La Dominique ce sont des paysages sublimes qu’on soit côté Caraïbe ou Atlantique.

Il existe des plages, mais honnêtement , on ne vient pas à la Dominique pour ses plages.

Les petites cabanes en bord de mer sont jolies et typiques, mais on imagine aisément qu’en cas de vrai coup de vent, rien ne résiste.

A Roseau (qui est aussi le port d’arrivée des bateaux) est une petite capitale, à taille humaine.

Il y a de jolies maisons colorées et typiques.

Tout est coloré, y compris les bateaux.

La place du marché avec peu d’animation ce jour là, mais on se prend à imaginer l’ambiance qui peut y régner.

La principale église de la ville en pleine réhabilitation.


EN RÉSUMÉ : La Dominique est une île sublime. Elle a subit juste après mon passage un terrible désastre avec le passage de l’ouragan Maria qui laissera des traces pour pas mal d’années alors que l’île se remettait à peine d’Erika 2 ans plus tôt.

L’île que j’ai vue est sensationnelle, nature. On s’y sent bien au contact de la nature. La population est aimable et sympathique. Toujours prêts à aider.


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