Albanie (2017)

L’Albanie! Pourquoi l’Albanie? C’est où l’Albanie? Ce sont les principales questions qui sont revenues quand j’ai évoqué la visite de ce pays européen.

Arrivé à Tirana après 2h20 de vol, direction le sud du pays pour 4h de route. Quand on sort de l’aéroport, première impression, cela n’a rien de bien excitant. Le parcours est même un peu monotone.

Arrivé à Vlore, ville importante du pays, les paysages commencent à changer. Vlore est une ville en bord de mer sans véritable charme. Mais peu importe, voir la mer les montagnes autour, cela fait du bien.

Une fois la ville passée, on longe la côte et c’est un vrai délice et fait oublier les routes sinueuses.

Un arrêt et me voilà dans le vent 🙂

On alterne entre paysages de montagne…

…et des paysages de mer, d’un bleu incroyable. On respire le grand air! cela fait du bien.

Si le cœur vous en dit, vous pouvez déjeuner dans un restaurant avec une vue imprenable 🙂

Sur la route on croise ça et là des moutons. Leur agilité me sidère. 

On trouve également des paysans et leurs bêtes de somme. Un autre monde un peu oublié en Europe.

Après un peu plus de 4 heures de route, me voilà dans un petit village : Qeparo. Pour y arriver, il faut quand être téméraire car la route pour y arriver (environ 3km) est un vrai parcours. Ceux qui n’aiment pas les démarrages en côte, abstenez-vous 🙂

Mais si vous êtes un peu courageux, vous découvrirez un village où le temps semble s’être arrêté. On y trouve la seule épicerie qui rappelle un temps révolu ailleurs en Europe.

Il y a peu d’habitants, la plupart étant repartis en bord de mer ou ailleurs.

Tout est simplicité. On prend le temps d’apprécier le temps qui passe.

La valeur ajoutée de ce village, c’est sa situation : entre montagne et mer.

Des villas avec piscines avec vue imprenable.

Mais la cerise sur le gâteau, c’est de pouvoir entendre les cigales et de contempler…Corfou l’île grecque.

Mais à Qeparo, vous pouvez aussi profiter du bord de mer et de la plage de galet. Comptez 150 lek pour un transat et un parasol. Il y a une petite promenade, et quelques échoppes pour des fruits ou des glaces.

On quitte Qeparo pour une courte halte à Borsh. Je vous incite à faire une pause sur la route pour manger, boire un verre ou simplement prendre un café aux chutes de Borsh.

L’endroit est un havre de fraîcheur en été quand il faut chaud à l’extérieur.

On poursuit la route direction Saranda la deuxième ville d’Albanie et station balnéaire.

Une promenade a été aménagée pour flâner ou manger une glace. Il y a aussi des restaurants (souvent cuisine italienne).

En face, Corfou. Si le cœur vous en dit, vous pouvez y aller en ferry. Il y a des liaisons quotidiennes.

Direction la plage publique de galets.

L’eau est un peu froide à mon goût, mais avec la chaleur qui règne, cela rafraîchit.

Même si c’est un pays majoritairement musulman, on trouve des églises.

La nuit, le bord de mer est assez animé. L’ambiance est bon enfant. Profitez-en pour vous relaxer.

Il est temps de quitter Saranda pour l’oeil bleu.

Il s’agit d’une curiosité naturelle. L’eau remonte comme une source chaude mais elle est…glaciale! Le jeu de couleur incroyable. Une merveille de la nature.

L’oeil bleu fait partie d’un parc (entrée 200 lek).

Une fois ce spectacle de la nature vu, direction Gjirokaster.

C’est une ville de vieilles pierres, des maisons typiques anciennes et un fort.

L’occasion de parler à un restaurateur de plats traditionnels 🙂

De nombreux tunnels ou passages secrets sont disséminés dans toute la ville.

Après la visite, je vous invite à vous arrêter à l’hôtel Kodra. Pour être plus précis, le bar – restaurant. Il a une vue panoramique à 360° sur la vallée, les montagnes, la ville. Un must.

notamment sur la vieille ville.

On poursuit la route vers le nord. Mais avant, un arrêt à Berat.

C’est une ville assez particulière. Faite aussi de monuments en pierre

Pour aller au fort, il faut un peu de souffle car la pente est ardue. La route, faite de pierres, un peu glissante, participe à la difficulté.

 

Puis après l’effort (et 100 lek pour rentrer voir le fort) la vue sur la ville et la vallée. Encore une église en hauteur.

Une fois redescendu au centre ville, on découvre les taxi Mercedes, un vrai symbole en Albanie où la voiture personnelle était interdite sous le communisme.

Il y en a beaucoup dans le pays ainsi que des berlines ou 4×4 rutilants. Assez déroutant dans un pays considéré comme l’un des plus pauvres d’Europe.

Et en parallèle, on trouve aussi des bus RATP. Certainement un de ceux très polluants dont on ne voulait plus à Paris 🙂

Au centre ville, on trouve l’artère principale, piétonne et un parc où la population vient prendre du bon temps.

C’est aussi l’occasion de manger des graines de courge (bonnes pour la prostate) 🙂

On poursuit la remontée vers Durres, ou du moins la station balnéaire et les plages de sable.

Les constructions tout autour sont chaotiques et peu jolies. La plage est un peu plus classique. Mais tout comme Saranda, c’est très bon enfant, familial. Agréable.

On y croise même des ânes 🙂

Je finis le séjour par la capitale Tirana. C’est une ville sans beaucoup de charme mais loin de l’image que je m’en faisais.

L’avenue principale qui se voulait concurrente des Champs Elysées à Paris.

Le monument dédié à mère Theresa.

Un pont d’origine classé patrimoine à l’UNESCO.

La place Skanderbeg est la place principale. Immense avec son musée national.

son opéra

La mosquée

Et la tour de l’horloge.

Quand il fait chaud, on se rafraîchit, on s’hydrate. Il y a des fontaines à disposition.

Comme dans beaucoup de capitales et villes dans le monde, des vélos sont disponibles pour découvrir la ville.

Le nouveau marché où l’on trouve essentiellement des fruits, légumes et olives 🙂

Un symbole de la ville, l’église dédiée à mère Théresa.

Un autre symbole tombé en désuétude, la pyramide. Aujourd’hui les gens l’escaladent pour avoir un point de vue sur la ville.

Voilà que s’achève le séjour à l’aéroport mère Théresa.


EN RÉSUME : L’Albanie est vraiment une agréable surprise. Un pays avec du charme et des ressources insoupçonnées. Un peuple fier, mais encore authentique car pas pollué par le tourisme de masse comme la Croatie ou Monténégro. Un pays à 2h de Paris à découvrir d’urgence.


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